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Tout le monde peut devenir une marque

  • Photo du rédacteur: Jonas Kerszner
    Jonas Kerszner
  • 5 sept. 2024
  • 3 min de lecture

La SAGAgency travaille en étroite collaboration avec une vaste typologie de marques. Et si on vous disait que n’importe quel produit, n’importe quel service et n’importe quelle entité peut devenir une marque ? Une ONG, une institution, une célébrité, une start-up, un commerce, une multi-nationale… 


Mais d’abord, c’est quoi, une marque ? Comme beaucoup de questions de nos jours, j'ai commencé par la poser sous forme de prompt à une IA. Sa réponse : 


« Une marque est un signe distinctif permettant de distinguer les produits ou services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises. La marque joue un rôle crucial dans la stratégie de marketing d'une entreprise en créant une identité unique, en facilitant la reconnaissance par les consommateurs et en contribuant à la fidélisation de la clientèle. Les principaux éléments qui constituent une marque sont : le nom, le logo, le slogan, l’identité visuelle, les valeurs, l’histoire, l’expérience, la relation avec les consommateurs, et l’émotion dégagée par tous ces éléments. »


D’accord. Si on va un peu plus loin dans la même logique, une marque, c’est une aventure. En somme, un bureau de tabac classique n’est pas une marque alors que le gouvernement est une marque. Julien Doré est une marque, alors qu’un salon de coiffure indépendant l’est rarement. En revanche, la chaîne de coiffure Jean-Louis David est une marque, mais il ne suffit pas d’être une chaîne pour être une marque puisque le Chateau de Versailles est unique et pourtant, c'est une marque. C’est à ne plus rien y comprendre, non ? 


Ce paradoxe s’explique simplement parce qu’un marque n’est pas toujours un commerce. Outre son nom que peu de gens identifient, le bureau de tabac est un commerce sans logo spécifique, mais surtout sans récit et sans identité. En revanche, un bureau de tabac peut devenir une marque s’il souhaite adopter une posture originale et distinctive. Prenons un exemple : un ostéopathe qui devient célèbre et décide d’utiliser son nom pour entretenir une relation avec ses patients et valoriser son cabinet sur les réseaux-sociaux. Pour cela, il post un contenu régulier avec sa propre recette. Voilà qu’un ostéopathe non-marqué est devenu une marque ! C’est d’ailleurs ce que nous avons enclenché pour la praticienne Salomé Sebbag et sa spécialisation dans l’ostéopathie vocale, qui se décline en contenus inédits et réguliers. Ce processus est valable pour absolument tous les projets. Dès lors qu’une activité décide de se raconter, elle marque sa différence, précisément pour se démarquer. Autre exemple : dans la majeure partie des cas, un cuisinier n’est pas une marque, qu’il soit employé ou qu’il dirige les cuisines de trois restaurants. Pourtant, une cheffe comme Hélène Darroze est une marque. Logique, puisqu'elle s'expose régulièrement... C’est simple, finalement. 


Une marque se marque, une marque s’illustre, une marque s’écrit, une marque se remarque, et c’est le meilleur moyen de créer de l’engagement avec ses parties prenantes. Pour une association, entretenir son récit maintient du lien avec ses soutiens. Pour un acteur du monde médical, avec ses patients ou ses mécènes. Pour une entreprise, avec ses clients, ses prospects, ses investisseurs, ses collaborateurs, ses salariés. 


Mais le plus important à savoir, c’est qu’une marque ne se marque pas qu’une fois. Elle donne des rendez-vous, et c'est le propre de l'éditorial qui est la spécialité de la SAGAgency. Chaque jour - ou chaque projet - peut devenir une aventure qui se raconte à travers des épisodes de podcasts, des articles de blogs, des numéros de magazines, des éditions de newsletters, des stories de réseaux-sociaux, des mini-séries de vidéos. Il ne suffit pas d’un logo et d’une baseline qui ne posent qu'une structure. Une bonne marque génère de nouvelles plateformes et de nouvelles lignes éditoriales pour de nouveaux supports, sans cesse.


Au sujet de la fréquence du marquage, on se rend bien compte que même un petit commerce peut devenir une marque, locale en l'occurence. En effet, pour rester dans l'esprit des habitants, il ne suffit pas toujours de passer quotidiennement devant une enseigne, et une entreprise peut tout à fait générer des gazettes de quartier afin de créer de l'engagement en créant des rendez-vous.


Un jour, un client et ami a demandé « Pourquoi le géant Burger King continue de faire des campagnes identitaires ? ». Parce qu’une marque qui cesse de se marquer perd le lien avec ses publics. Elle cesse d’être une marque, finalement. 


La plupart des agences abordent la communication des annonceurs via des publicités purement ponctuelles, produisant un contenu trop éphémère qui gravite souvent autour d’un produit. Or, il faut encrer le contenu dans une récit global, il faut créer des rendez-vous, et c’est tout un accompagnement stratégique. On peut dire qu’un marque fonctionne comme une bonne série, avec ses saisons et ses épisodes. Mais aussi avec son héros, ses alliés, ses soutiens. ses combats, et finalement sa raison d’être.


Pour faire court, une marque, c’est toute une saga... La vôtre. 

 
 
 

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